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Les grandes illusions
30 août 2007

Nénuphar. (les jours se comptent en soleils)

Mercyglow

Monsieur
Mon rêve errant
Savez-vous ?
Il y a un nénuphar
Qui porte une colline
Sous l'étoffe
Qui prend son pied
A valser avec
Les vagues orphelines.
Ce nénuphar parfois
Prend racines.
Il manque à sa liberté
Une saveur défendue
Celle des battements
Du lac
Qui se veut sien
Qui se veut deux.
Alors un nénuphar
A-t-il des remords
Lorsqu'il meurt là
Dans vos eaux
Sereines ?
Pour ce qu'il faut.
Alors ai-je des doutes
A vous aimer là
Absolue ?
Pour ce que ça vaut.
Et la jeune fille sous
La tonnelle et cage
Des guêpes félines
Tigrées à vrai dire
De pavots et de pesanteur
La voyez-vous belle
Comme elle le voudrait ?
L'arbre qui s'allonge
Entend-t-il les rires
Des enfants dans le soleil ?
Et les moutons souffrent-ils
D'être épinglés à nos jours
Comme une vulgaire
Veine au front ?
L'enfance avec un chapeau
Vaut bien quelques années
J'aurais espéré vous entendre
Le clamer à la mer.
Savez-vous qu'elle écoute ?
Je m'en vais c'est décidé
Les pluies sous mes pas
Nos souvenirs d'errance.
N'oubliez pas cette masure
Peinte de bleuets :
J'y laisse mon coeur
Et ce qu'il reste de nous.
Monsieur
Je ne rêve plus de vous.

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