18 décembre 2008
Au nid tiède.
elle a un
visage quand elle dort
à
la brisure du Vertueux
qu'on ne peut
pénétrer
comme
un secret cacheté
l'enveloppe de son corps
encore
vierge
le glas qui sonne à ses lèvres
et moi dans
elle où je veux
vivre
le champ fécond de son
ventre
où jettent les graines
belliqueuses en
novembre
je l'ai allongée
tout de grâce trois
fois d'amour
dans la respiration sifflante des pavots
j'ai
goûté l'illusion d'une descendance
parfois dans cette
antre
j'ai conduit mes fleuves
jusqu'à sa source
il a
plu à son aube
déflorée
mais jamais
d'enfant
pour courir
de cette grasse
fertilité
le
sentiment avorté
aux jambes toujours croisées
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