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Les grandes illusions
20 août 2007

J'aurai voulu prétendre à.

...j'aime les irlandais, le vert incessant de la mer, la houle des cheveux roux et les noeuds du vent. Mais, crois moi, je n'avais jamais remarqué ce quelque chose au coin de tes paupières, ce quelque chose que l'on veut lointain. Je t'ai découvert un air de roux qui fait des noeuds à la mer je t'ai trouvé l'oeil bien vert. Je n'avais jamais remarqué ta distance pourtant.
J'ai plié l'écho de nos coeurs entre nous, ce silence qui battait à tout rompre je l'ai plié sais-tu seulement ce que tu m'as répondu alors, je ne crois pas non parce que tes paupières se sont fermées et j'ai vu ta distance devenir une frontière. Tu te voulais étranger, et je t'en ai voulu. A plus forte raison, je t'en ai voulu d'avoir répondu tu as juste chuchoté « tu ne m'as jamais dit, tu n'as même jamais prétendu un seul je t'aime ».
Car en fait, à prétendre aimer, à prétendre t'aimer tout ce temps j'ignorais que l'on pouvait être aussi peu impliqué, que je l'étais si peu, je t'ignorais, simplement. Je n'imaginais pas mais qu'est-ce qui nous retient encore ? Je voudrais ta vie comme un exil vert. Vers les opales et les mouettes qui pardonnent.
Je t'aime, je voudrais le dire au moins une fois. Je t'aime, oui, ça manque de superbe mais crois-moi, je ne t'ai jamais autant aimé qu'alors, maintenant et à demain, maintenant que je sais combien j'ai voulu t'aimer sans te savoir. Je t'aime, ça vaut une vie. J'aime les irlandais, que veux-tu...

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