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Les grandes illusions
28 septembre 2007

Julie. (ces soirs où)

Toi le pain l'or et les lunes
à tout sortir des fourneaux,
le coeur pétri à l'enfance.
Julie ne seras-tu jamais cette autre
qui en pas chassé, sur la pointe toujours
se fait discrétion se fait le foyer
d'un feu qui ne prend pas,
ce coeur blotti comme un chat
à l'endroit de ces soirs où je pleut ?
Julie mon ciel en chien de faïence
qui tombe averse et qui aime,
il pleure tous les soirs
et plus encore ici.
Sais-tu, je n'ai pas de chat
qu'un bleu à l'âme, dans un fauteuil
sous un coussin rembourré comme
un coeur, de toutes les cigognes
cendrées que tu portes.

Toi le pain l'or et les dunes
à tout sortir des champs de bétaille,
le coeur séparé d'une tranchée.
Un jour il fera soir et jamais plus
il ne pleuvera ailleurs que dans tes yeux.
Me le pardonneras-tu, alors ? Je ne sais.
M'aimeras-tu avec toute cette blondeur
dont tu naufrages mon coeur ?
Julie seras-tu encore cette autre
quand j'en chasserai les pas
et les sentiments feutrés,
avec autant de pluie qu'il n'en existe pas
avec un feu de coeur comme jamais
on n'en verra plus ?

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