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Les grandes illusions
2 septembre 2007

Buvard bleu plein coeur.

J'ai la poitrine à gauche,
Une montagne qui bat et qui fausse
Farouche, les échos.
J'ai l'amour comme une échographie,
Des vallées vierges et vivantes
Malgré elles, malgré moi.
Lézardes au plafond,
Façonnées fougères
Lézardes au profond
Des montagnes et des matins,
Des nuits et de nous.
J'ai la poitrine à gauche
Cornée jusqu'à mon crâne,
Qui cède parfois.
J'ai la poitrine cyclope,
Parfois seule et plus
Parfois sous la pluie,
Papier buvard poème bavard
Pochoir plié en coeur criard.
A la place de la poitrine
J'ai la peur à vif, à pic,
Les vallées vierges et les vivants.
J'ai un battement borgne
Qui oublie le beau tempo,
J'ai des crampes sous la peau
A gauche de la poitrine,
J'ai les vers aquarelles
J'ai les mots averses.
Ils parlent si bien
Ils me parlent de toi souvent
Ils me parlent de toi
Ils me parlent de ta poitrine,
A gauche sous et sans
Au dessus parfois suie,
Partout où tu signes
Il ne saurait saigner
Un coeur
De vies de vols d'envergures
De nuit noire et de neige,
Partout où nous sommes
Sous et sans
Au dessous parfois suit,
A gauche de notre poitrine
J'entends les échos confiants
Et bruts d'un battement,
Qui nous unit
Qui nous ment.
Je les entends je les aime,
A gauche de notre poitrine

Deux pierres de géants.

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